Croire en Jésus Christ…
Croire en Jésus-Christ,
– c’est consentir à la naissance en nous d’une vie dérivée de la sienne et par conséquent à la mise en oeuvre dans notre existence quotidienne de tous les dons de Dieu;
– c’est accepter tout ce qu’il donne et ordonne;
– c’est accueillir la salutaire initiative par laquelle est engendrée en nous une vie soumise à toutes les exigences de Dieu, parce qu’elle est d’abord enrichie de toutes ses promesses.
La foi,
– c’est le contact accepté, cherché, entre sa personne et la mienne
– ma personne qui doit être dominée par la sienne ;
– entre sa vie et la mienne
– ma vie qui doit être absorbée par sa vie» (Pasteur André-Numa BERTRAND).
La sanctification signifie changement, rupture avec le péché, fidélité croissante à la volonté de Dieu, telle que nous la révèle Jésus-Christ […] Chacun de ceux qui, sur la terre, sont en marche vers la sainteté, s’en approche d’une façon toute personnelle que Dieu lui donne, originale dirais-je volontiers, et qui soit bien à lui. Car tout être possède une originalité irremplaçable qui demande à être spiritualisée et transfigurée, mais jamais à être abolie.
Dieu ne fait pas exister l’homme en général, mais tel homme en particulier, et puis tel autre, et encore tel autre. Et chacun reçoit la tâche particulière dans l’accomplissement de laquelle, s’il a entendu la vocation à la sainteté, il aura à l’assumer et à y répondre comme nul autre ne pourrait le faire.
La sainteté de la mère chrétienne n’est pas celle du soldat, et la sainteté du soldat a des caractères différents de celte du malade» (Pasteur Marc BOEGNER).
L’Eglise a conscience d’avoir reçu du Christ l’obligation primordiale d’être missionnaire. Ce n’est pas à une humanité vouée, en vertu d’on ne sait quel principe, à une évolution plus ou moins rapide vers un progrès fatal que l’Eglise est appelée à apporter la bonne nouvelle du salut, c’est à une humanité qui, précisément, a besoin d’être sauvée, parce qu’asservie aux puissances sataniques elle ne peut se sauver elle-même ni même vouloir, d’une volonté droite et persévérante, le salut dont, cependant, elle sent parfois la nécessité » (Pasteur Marc BOEGNER).
Chaque fois que l’Eglise prend parti, en privé ou en public, pour Jésus-Christ, chaque fois qu’elle s’engage pour sa cause en paroles et en actes, elle se trouve être an service des hommes et elle devient crédible. Elle devient alors le lieu où la détresse de l’individu et la détresse sociale peuvent être accueillies à une tout autre profondeur que ne peut le faire par elle-même la société de production et de consommation.
Cet accueil ne se fait pas tout seul ni par hasard : un lien de dépendance réciproque le relie à ce qui advient dans l’Eglise, dans sa prédication et dans sa liturgie